Un pari plus ou moins intelligent [PV Miyu]

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Les triplés étaient assis sur une serviette qui n’était pas la leur depuis au moins quatre heures, habillés ironiquement et simplement de simples shorts, les bras derrière la tête. Ils jouaient tout bonnement aux cartes, les faisant voler et se poser sur le tas du milieu grâce à leurs pouvoirs, les yeux dans le vide. Ils soupiraient toutes les minutes, tous en même temps, comme si le jeu les ennuyait depuis un bon moment et qu’ils n’avaient plus rien pour s’en sortir. Mais oui, c’était cela la vie sans Merrykcle-sensei ! Un ennui sans fin. Pauvres gosses, ils s’emmerdaient… Ils avaient déjà tout fait pour leur professeure adorée : les courses concernant la torture, l’empoisonnement, la séquestration puis le ménage dans sa salle personnelle toujours pleine de liquide rouge gluant et enfin la recherche de nouveaux étudiants d’honneur qui regretteront leur rang dans quelque temps. En gros, ils n’avaient plus rien à faire : leurs jeux de cartes volés étaient déjà tous truqués correctement ainsi que leurs dés, leurs roulettes et les lettres servant pour le scrabble. Manquait plus qu’un bouffon pour jouer avec eux et se retrouver à poil à la plage à cause du strip poker et des dizaines de parties qu’il aurait perdues.
Nouveaux soupirs, nouvelle envie d’appâter quelqu’un avec des bonbons et des sucettes. Peut-être pourraient-ils trouver une personne, n’importe laquelle, pour faire une bataille de boules de sable ? Ils gagneraient dans tous les cas, sauf s’ils étaient assez cons (hum, hum, que le narrateur n’écrive pas ce qu’il est en train de penser très fort !) pour se durcir leur partie génitale.
Les fantômes regardèrent enfin autour d’eux d’un air complètement dégoûté et déprimé. Il n’y avait personne. En fait, qu’est-ce qu’ils foutaient là ? Il ne faisait même pas chaud au point que tout le monde veuille aller à la plage ou à la piscine. Pourquoi avaient-ils pensé à cet endroit comme des abrutis dérangés ne connaissant rien de la vie ? Eux qui aimaient, appréciaient, adoraient, vénéraient (hum… Je n’irai, en fait, pas jusque-là…) les autres, pourquoi s’étaient-ils retrouvés dans un lieu vide et abandonné ?
Masaru brisa soudainement le silence.

« En fait, elle est à qui cette serviette ? »

Les autres le regardèrent avec la même expression que ce dernier, pensant grandement à cette phrase incroyable, tellement intéressante et puissante : « on n’en a rien à foutre ». Tant qu’ils pouvaient faire à peu près comme les vrais êtres humains en chair et en os, avec un cœur qui bat et des jambes, ils s’en fichaient, mais d’une force, des moyens employés.
Le bout de tissus était assez petit, bleu et très doux. A la texture, une fille, à la couleur, l’autre sexe. Elle n’était pas mouillée, ce qui voulait dire que le ou la propriétaire l’avait soit oubliée hier soir soit qu’il ou elle était tombé(e) dans le piège des bonbons, des sucettes et des carambars, ce qui était plutôt cool pour les Seirei. Une serviette en plus !

« Je parie le carnet d’Euclidwood que ça appartient à une fille blonde et belle. »
« L’ensemble préféré de Merry que c’est à un gamin riche qui s’est fait kidnappé pour un pistolet à eau et des claquettes Spiderman. »
« La tête de Sora qu’on va repartir avec. »

Il y eut un petit silence.

«… J’espère que tu gagneras Mamoru ! »

Alors qu’ils allaient se lever lentement et souffler une nouvelle fois, la clé du pari s’avança vers eux. Mais qu’était-elle ? Le sauront-ils bientôt ? Seront-ils au moins intéressés par elle ? Seul le temps et non l'argent nous le dira.

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Nuit, nuit. Et le jour… Assez tard dans la journée, je me réveille, nageant dans cette eau que je connais tant. La journée d’avant, j’avais fait un petit tour sur la plage, accompagnée d’une serviette de la couleur de mes éc-cheveux. Seulement voilà, à cette heure, il risque d’y avoir du monde. Enfin, je crois. Ce n’est pas ce que les gens font, normalement ? Je reste assez loin dans l’eau, attendant un moment. Puis je finis par sortir, le seul problème c’est que… Ben, je n’ai pas de vêtements sur moi… Heureusement pour moi, la plage est déserte. Je cherche donc un objet que j’ai oublié, et remarque que des gens en ont pris possession, bien installés dessus. Récupérer cette chose risque de ne plus être une chose aisée, surtout en passant inaperçue… Je me renfonce donc dans l’eau pour que celle-ci arrive donc à mon cou tout en tremblotant sous la fraîcheur de celle-ci. C’est vrai qu’ainsi, on sent plus la fraîcheur… Normal qu’il n’y ait personne. Je soupire donc, aucuns vêtements ne se trouvent « chez moi », de toute façon je ne peux pas vraiment y aller actuellement. Je me mets donc à fouiller dans l’eau en espérant trouver ce que je cherche, ne faisant pas attention à ces personnes qui sont là. Cela me prend peut être une heure, au total. Pour trouver deux coquillages, les accrocher à une ficelle pour qu’ils tiennent…sur ma poitrine. Ben quoi ? On peut faire avec les moyens du bord, sans dépenser ! Je ne sais pas trop ce que ça faisant là, mais j’ai aussi trouvé un bout de tissus assez grand, que j’ai accroché et noué à ma taille, pour pouvoir cacher le reste qui n’est pas à voir. Ainsi habillée, je me mets à chercher des yeux où ma serviette est passée… En fait, c’est plutôt moi qui ai tellement bougé que je m’en suis éloignée… Je quitte donc l’eau dans cette petite tenue, ayant tout de même un peu plus froid que dans l’eau. Je me mets donc à marcher, en route pour rechercher la serviette. Autour de mon poignet, je remarque alors que j’ai deux élastiques. Ah, je ne les ai pas mis ? J’attache donc mes cheveux mouillés pour en faire deux couettes, sans pour autant m’arrêter. Au loin, je finis par l’apercevoir, avec ces personnes qui semblent à l’aise dessus. Hum…

Pieds mouillés, corps mouillés. J’observe régulièrement ce nœud que j’ai fait à ma taille, en espérant qu’il ne se sauve pas. D’ailleurs, on voit plutôt bien ma cuisse… Je refais donc un nœud en bas de ce tissu, pour cacher un peu plus et tout en essayant de marcher normalement. Oui, les jupes empêchent parfois de marcher… Je finis alors par arriver assez proche, et entends quelques unes de leurs paroles. Bien que je n’en ai entendu que deux de leurs paroles… Je ne pense pas avoir compris ce que cela signifie, mais bon. En tous cas, il semblerait qu’il y ait un truc à gagner. Intéressant, au moins ? Je ne pense pas que ce sera pour moi… Mais on peut toujours rêver. Je m’arrête alors à côté d’eux, tout de même un peu éloignée, puis hésite un moment, parlant d’une petite voix.

« E-excusez moi… Je crois que…la chose sur laquelle vous êtes assis m’appartient… »

Je continue de les observer, me trouvant un peu plus grande alors que je ne le suis pas tant que ça… Et un peu gênée, aussi. Ne me demandez pas pourquoi, je ne vous le dirai pas.

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Alors qu’ils continuaient de discuter sur le pourquoi et le comment du pari, se demandant bien ce que le perdants pourraient bien faire, une ombre cacha le peu de soleil présent sur la serviette bleue. Il y avait quelqu’un finalement ! Plutôt bizarre, vu le ciel qui s’assombrissait de plus en plus. Sans compter que la jeune fille se tenant devant eux était trempée des pieds à la tête et, surtout, qu’elle portait une de ces tenues qui conviennent très bien aux petites sirènes de films ou de dessins animés. Elle devait vraiment se geler dans cette tenue-ci. Avait-elle perdus ses vêtements sur la route menant à la plage ou avait-elle fait une petite fête bien « arrosée » la nuit dernière ou le matin même ?
Dans tous les cas, elle était terriblement mignonne ! N’importe quel homme vrai et viril de l’Evil Académie aurait déjà sauté sur elle comme un fou furieux débile et dérangé et cela en toute connaissance de causes…

« E-excusez-moi… Je crois que… La chose sur laquelle vous êtes assis m’appartient… »

Elle croyait ou en était sûre ? Les filles timides ne sachant pas parler correctement ne plaisaient vraiment pas aux triplés… Si dénudée ou attirante était-elle. Ils étaient des fantômes, de plus. Cela jouait aussi là-dessus. Même si les Seirei étaient entourés de centaines de jeunes filles à poitrine généreuse cachée par deux fins coquillages et portant à la taille un tout petit tissu pour cacher leur partie génitale, cela ne leur ferait rien : quand l’on n’est constitué ni de chair, ni de sang, on ne peut saigner du nez ou même éprouver un certain sentiment embarrassant et gênant que les véritables êtres humains sentent à peu près tous les jours.
Mamoru sourit malgré lui, ignorant totalement la jeune fille tremblante réclamant sa serviette.

« Je crois que vous avez perdu… Elle n’est pas blonde et puis… Je ne pense pas qu’elle soit fan de Spiderman… Mais bon ! Qu’est-ce que je vais vous faire faire… ? »
« Eh… Arrête de te la jouer, t’as pas encore gagné. »

Les deux aînés avaient déjà reconnue la jeune fille… Ou plutôt le gros dragon transformé, déguisé en jeune fille. Nouvelle étudiante à l’Evil Académie. Sensible, timide, suit toujours les cours, très polie et pas chialeuse du tout. Sans oublier l’adjectif qualificatif « naïve ». En bref : chiante, ennuyante et sans intérêt.
Les trois esprits se tournèrent en même temps vers la jeune fille, arborant le même regard malpoli, sans-gêne précisant leur exaspération et leur décision de ne pas coopérer.

« Masaru, tu veux une glace ? »
« Oui, j’ai bien envie de manger ici, sur cette serviette. Elle nous appartient maintenant après tout. Minoru, quel parfum ? »
« Hum… J’hésite entre le… »
« Prends le plus salissant, ne discute pas. »

Comme s’ils pouvaient bouffer des glaces…
Ignorant encore et toujours l’étudiante à leur gauche (ou droite), ils continuèrent de parler sur le ton de la conversation, la voix lente et l’expression du visage ennuyée.

« Hum… Allez, celui ou celle qui gagnera la prochaine partie de bataille corse gagne le droit de s’essuyer la bouche avec la serviette. »

Faisaient-ils tout ceci pour que la jeune fille vainque sa timidité ou, au contraire, pour l’enfoncer un peu plus ? La fin de cette journée se déterminera sans aucun doute par la choix qu’aura pris cette dernière.

To be continued

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Je les observe alors un moment. Tandis qu’eux, semblent plutôt m’ignorer. Je soupire alors et lève mes yeux vers le ciel. En partie bleu… Tout comme la chose étalée dans le sable. Mais surtout gris. Des beaux nuages qui prennent parfois quelques formes… Dont une sorte de mammouth-éléphant, un peu bizarre d’ailleurs. Enfin, je ne vais pas m’attarder là-dessus. Mes yeux restent à fixer ce ciel tandis que mes oreilles écoutent attentivement ce qu’ils disent. Oui, j’aimerai bien qu’ils pensent que je les ignore. Mais je n’en oublie pas pour autant la raison pour laquelle je suis ici. Sentant ensuite leurs regards se tourner vers moi, je ne peux m’empêcher d’abandonner le ciel pour les observer un moment, d’ailleurs un peu surprise. Une glace ? J’en mangerai bien une, mais… Si j’ai bien compris, ils comptent repartir avec la serviette. C’est l’un des trucs à gagner ou juste ce qu’il faut faire pour que l’un d’eux gagne ? Que ce soit l’un ou l’autre, ça se rejoint, alors… De toute manière, je ne compte pas leur laisser. Si elle ne m’intéressait pas, ou si cela m’importait peu, je n’aurais même pas pris la peine de venir jusqu’ici. Et puis, les regardant un peu plus près… Ils peuvent au moins les manger, les glaces ? Parce que si non, la serviette ne craint rien. Mais ça ne peut pas les empêcher de ramener une glace jusqu’ici et de la faire tomber sur ma serviette, si ? Je regarde alors aux alentours. Il ne fait pas assez beau pour qu’un marchand de ces choses froides vienne se balader jusqu’ici en espérant vendre sa marchandise alors qu’il fait froid et pas très beau. Il ne manquerait plus qu’il se mette à pleuvoir. Je soupire alors et prend une grande inspiration, laissant alors s’échapper quelques mots entre mes lèvres, d’une voix un peu plus sûre que tout à l’heure, bien déterminée à embarquer cette chose bleue.

« C’est bien beau tout ça, mais… »

Je viens alors me baisser lentement, mes genoux se retrouvant sur le sable froid tandis que mes fesses viennent se poser sur mes jambes. Mes doigts viennent ensuite attraper la serviette ensablée, la tenant plutôt assez fort entre ceux-ci, avant de continuer.

« Je ne sais pas ce que vous manigancez ou autre, mais si vous comptez repartir avec ma serviette… Il faudra m’embarquer avec elle, je ne la quitterai pas une nouvelle fois. »

…sauf s’ils me font poireauter pratiquement deux heures et qu’il faut que je retourne dans la mer. Mais, ils ne le savent sûrement pas, non ? Je continue de les regarder, mes yeux passant de l’un à l’autre en essayant de savoir qui est qui, bien qu’il me semble que je n’ai entendu que deux de leurs noms. Masaru, Minoru et…l’autre ? Ça le dérangerait peut être que je l’appelle comme ça, mais ils ne se gênent pas non plus pour prendre possession de ce qui ne leur appartient pas. Quelque chose tombe alors sur mon nez, je me mets donc à loucher dessus avant de…lever mes yeux au ciel. Ce dont j’ai parlé arrive, alors. De petites gouttes viennent donc s’échapper de ces nuages pour venir s’écraser sur nous. Ce qui ne m’empêchera pas de les suivre s’ils s’en vont…

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Pendant leur longue discute si intelligente et intéressante, la jeune fille aux cheveux bleus semblait réfléchir intensément. Elle ressemblait presque à Minoru lorsqu’il essayait de se rappeler de quelque chose mais avait quand même l’air moins ridicule et débile. Enfin, les deux aînés pensaient cela mais les trois frères avaient exactement la même tête. Quand ils regardaient Minoru, c’était comme s’ils se voyaient dans un miroir… Mais avec une impression incroyable d’être plus con que d’habitude… Etait-ce grâce à cela qu’ils pouvaient tous se reconnaître ? Qui sait. Des fois, ils ne savaient même plus quel était leur vrai nom. Ils s’étaient si souvent amusés à prendre celui de l’autre que des fois leur mémoire leur jouait des tours…
Dans tous les cas, la jeune fille brisa le petit silence qui s’était installé, semblant être devenue un peu plus courageuse et moins timide. Les triplés avaient-ils fait une bonne action en l’embêtant indirectement ?

« C’est bien beau tout ça, mais… »

Tout en se baissant et en attrapant sa si belle et magnifique serviette bleue, la jeune fille continuait de parler d’une voix posée mais qui se voulait cassante, sans aucun doute.

« Je ne sais pas ce que vous manigancez ou autre, mais si vous comptez repartir avec ma serviette… Il faudra m’embarquer avec elle, je ne la quitterai pas une nouvelle fois. »

Ah, enfin des mots semblables à des menaces ! Elle en avait mis du temps. Les trois esprits les auraient déjà balancés depuis bien longtemps… Et avec des petits jurons, plus de conviction et de mots blessants. Le côté positif : elle avait essayé. Même si elle n’avait pas réussi du tout, elle avait fait des efforts ! Bravo baby dragon !!
Avant qu’ils n’aient pu changer les mots d’encouragements qu’ils se disaient en insultes ou sarcasmes, le ciel commença à pleurer. Non… Dieu avait fait une si grosse connerie ?! Tch… Leurs cartes allaient encore se noyer… Bah, plus ou moins moches, quelle était la différence ? Ils n’auraient qu’à en voler d’autres. Ce n’était vraiment pas compliqué.

« Il pleut, il pleut bergère… »
« Regardons le point positif : la serviette sera propre après l’inondation. »
« Naan, on va être mouillé !! »
« Abruti… »

Les fantômes pourront se mouiller lorsqu’une tortue aura des ailes… Oui, cinq ailes. Changeant d’apparence pour avoir l’air d’un surfeur dégoulinant d’eau, Masaru montra ses faux muscles, se la jouant à la l’oreal Paris, faisant des mouvements de cheveux.

« … »

Se retournant vers la jeune fille, le second dit alors, tandis que les autres se « transformaient » l’un après l’autre en adulte en costard cravate et en chauffeur routier avec 178kg de graisse.

« Si tu la veux, gagne contre nous à la bataille corse. »

Les jeux étaient lancés. Mamoru gagnera-t-il son pari et Sora sera-t-il décapité sauvagement ? Ou au contraire, les esprits repartiront bredouille ? Vous saurez tout ceci dans le troisième épisode.

To be continued

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Et je continue de les observer, encore et toujours… La pluie semblait porter un grand intérêt pour eux, bien que… Il semblerait qu’ils ne puissent pas être mouillés, chose qui est, d’ailleurs, plutôt facile à comprendre, étant donné qu’un seul être ne peut se faire mouiller. Quoi d’autre qu’un fantôme, ou esprit, mais ça revient au même… Et voilà que maintenant ils changent de forme… Ils n’ont vraiment rien d’autre à faire ? Parce que là… Ce n’est pas que je m’ennuie, mais… voilà que l’un d’eux se tourne vers moi. C’est bien le seul qui ne s’amuse pas comme les deux autres. Et il veut que… Je joue, seule, contre eux trois, à la bataille corse ? Chose qui n’est pas très…équilibrée, et en plus, je ne connais même pas ce jeu. Comment jouer à un jeu auquel on n’a jamais joué, et qu’en plus, il faut que je gagne… Je suis pas dieu moi, et puis ce n’est qu’une serviette, non ? Ils peuvent en trouver d’autres partout. S’ils en veulent vraiment une… Je soupire donc et baisse un court instant les yeux, avant de les lever rapidement vers eux.

« hu…et puis quoi encore ? Vous comptez me faire jouer à un jeu que je ne connais pas, et, en plus, contre vous trois…et avec cette serviette en jeu… »

Je regarde un moment le ciel, les gouttes se faisant plus grosses. C’est sûrement une grosse averse qui arrive… Et puis, peu importe.

« Cela ne me dérange pas de jouer avec vous… Mais peu importe si je gagne ou non, je repartirai avec. »

Mes yeux se tournent toujours de l’un à l’autre, d’un air, un peu…ennuyé. Je n’ai rien d’autre à faire, alors. S’ils veulent vraiment jouer, qu’ils le fassent. Mais ce n’est pas une raison pour embarquer ce qui m’appartient. Je murmure alors, mais plus pour moi. « De force s’il le faut… ». Mais, le fait qu’ils l’aient entendu ou pas… Ce n’est pas important du tout. De toute façon, si je n’avais pas voulu qu’ils le sachent, j’aurais mieux fait de le garder pour moi.

[désolée, pour le temps et pas d’inspi TT]

Sanji Ichi = Merrykcle’ slaves

Encore un soupir puis la jeune fille essaya à nouveau de se trouver une excuse pour ne pas jouer contre eux. Excuses plutôt bonnes d’ailleurs mais un pari était un pari, il fallait le suivre et le gagner à coup sûr. Encore plus si c’était la tête de Sora qui était mise en jeu. Donc oui, pour cette partie, les triplés allaient être… Sans pitié. Le surfeur remit de nouveau ses cheveux en place puis, en ignorant royalement le dragon, fit bouger « sensuellement » le ventre du chauffeur dans lequel la graisse ne manquait pas du tout à l’appel. Hum, sexy ! Minoru le regarda de travers, de ses petits yeux noirs de routier ressemblant étrangement à ceux d’un macaque. Lui qui était si attentionné et mignon d’habitude, il n’écoutait pas Miyu. Plutôt bizarre… Peut-être était-il énervé parce que d’après lui, la violence c’était mal ? Qui sait, il n’y avait que Mamoru qui écoutait la fille dénudée aux cheveux bleus.

« Cela ne me dérange pas de jouer avec vous… Mais peu importe si je gagne ou non, je repartirai avec. »

Tu pouvais toujours y croire. Ce n’était pas Mamoru qui allait te laisser gentiment repartir avec. Le tête du voleur de baiser d’adulte était en jeu !! C’est alors que l’impossible se produisit…

« Tu as raison quand même, ce n’est pas équitable du tout. Je serai avec toi. »

Etait-ce bien Mamoru qui venait de prononcer ces paroles trop, beaucoup trop logiques pour les deux autres ?! D’accord, Masaru restait le massacreur des cartes mais l’aîné le suivait et de près… Si jamais cette fille… Non, elle ne savait même pas y jouer. Oh et puis pourquoi s’inquiéter ? Les Seirei étaient des gagnants, c’était tout. Le plus âgé des trois comptais la faire perdre, sans aucun doute. Sinon, pourquoi lui aurait-il proposée son aide ?! Il connaissait les cartes par cœur ainsi que les pièges à éviter et les triches qu’allaient faire les autres. Un coup d’œil explicite au Minoru surpris à l’air complètement con (plus que d’habitude à cause de sa graisse tombante et moelleuse) et tout était dans la poche.
La petite phrase murmurée fit sourire les deux jeunes. Même un dragon ne pourrait rien leur faire, sauf s’ils se durcissaient au mauvais moment comme l’avait fait un jour, comme un couillon, le petit dernier.
Mamoru se mit juste à côté de la jeune fille, sans même avoir attendu sa réponse. Les yeux brillant d’excitation, il n’avait pas l’air de rire. Ce sourire sadique-là… C’était… Il ne comptait pas les aider ?!!!!

« C’est la guerre. »

L’adulte en costard remit sa cravate en place, serrant autant qu’il le pouvait. Il ne comptait quand même pas les massacrer ?! Non, c’était cette fille ?! Elle l’a séduit ?! Sorcière, sale sorcière ! Comment osait-elle ?! A mort les voleuses ! Aucune chance que leur grand frère ne fasse les mêmes choses qu’ils font ensemble avec cette… Cette… !
La guerre venait d’être déclarée. Quel camp gagnerait ? Tout ce que l’on sait c’est que la lutte sera acharnée. Les cartes distribuées, la capitulation ne sera acceptée. Mort aux perdants !

To Be continued

(Désolés du retard mais il s’est passé un tas de choses imprévues… Court et nul mais pas d’inspi non plus. Tu nous pardonne ? Si tu connais vraiment pas le jeu, on te fait un topo !)